Veux-tu de mon...

Publié le par yoann morice

 

J'ai semé un soir

des vents de détresse,

j'ai navigué ce soir

sur des terrains d'ivresse.

Je me suis tenu,

tenu à cette promesse

de te faire payer,

payer ton adresse;

des tresses de nostalgie,

celles qui blessent

celui qui n'en met pas le prix.

Je passe souvent à la rue

prés de ton logis,

un endroit m'as-tu vu

j'y jette un oeil,

à chaque fois tu m'as retenu.

Mais à mon regard

j'ai vite esquivé,

esquivé les mots d'abattoir,

les mots qui ne se disent pas

les mots que tu murmure

combien de lettres de tortures?

pour me mettre au pas

affirmer tes lois,

ô combien frappés en moi.

Non désolé je ne suis pas,

ton rappel à l'angoisse

ta soif de pitié

ta volonté de t'échouer

ton bois sans-soif

ta flamme de vérité

ton envie de crier

tes sources de déboires

et ton homme de trottoir.

Je ne suis qu'un,

qu'un simple gars paumé

un peu débauché

il est vrai

que suis un peu d'ivrai

et bien mal fauché.

Et je cherche une femme

une femme qui n'attrendrait

qu'un peu de nu

de ma vue et de de mon cul

et peut-être bien,

de ma retenue.

 

Publié dans poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article