Veux-tu de mon...
J'ai semé un soir
des vents de détresse,
j'ai navigué ce soir
sur des terrains d'ivresse.
Je me suis tenu,
tenu à cette promesse
de te faire payer,
payer ton adresse;
des tresses de nostalgie,
celles qui blessent
celui qui n'en met pas le prix.
Je passe souvent à la rue
prés de ton logis,
un endroit m'as-tu vu
j'y jette un oeil,
à chaque fois tu m'as retenu.
Mais à mon regard
j'ai vite esquivé,
esquivé les mots d'abattoir,
les mots qui ne se disent pas
les mots que tu murmure
combien de lettres de tortures?
pour me mettre au pas
affirmer tes lois,
ô combien frappés en moi.
Non désolé je ne suis pas,
ton rappel à l'angoisse
ta soif de pitié
ta volonté de t'échouer
ton bois sans-soif
ta flamme de vérité
ton envie de crier
tes sources de déboires
et ton homme de trottoir.
Je ne suis qu'un,
qu'un simple gars paumé
un peu débauché
il est vrai
que suis un peu d'ivrai
et bien mal fauché.
Et je cherche une femme
une femme qui n'attrendrait
qu'un peu de nu
de ma vue et de de mon cul
et peut-être bien,
de ma retenue.