Moi, grand magicien

Publié le par yoann morice

 

Par une ombre

d'un clair-matin

j'ai vu une chambre

baignée de chagrin,

je n'en pouvais plus

besoin de prendre pied

d'assurer mon revenu

celui de machabbé,

les idiots ne croiraient pas

qu'un fainéant comme moi

puisse être étranger

à son heureux destin,

ne pas accabler, ennuyer

les gens du commun

ne pas exagérer

monter qu'on est pas humain,

notre philosophie du quotidien

sur la fatalité du lendemain

pas un mot

on rique l'échafaud,

un vrai tour de main

digne des grands magiciens

mais en réalité

je fais pitié,

c'est là l'art de mendier

l'art de se faire quémander,

et oui gente gens

malgré mes airs

je reste un précaire

un véritable chiendent,

un fils à voltaire

je suis à ras de terre

ça vous pouvez rien y faire

je suis précaire.

 

Publié dans poésie

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